mercredi 13 mars 2013

SPRING 2013 GROUP SHOW

 
LA GALERIE 13 JEANNETTE MARIANI

 présente

Anne Brunet - Guillaume Josué - Joshua Levine -
Kate Garner - Ruddy Candillon - Pepe Lopez -
Emeric Chantier - Gilles Cenazandotti -
Sabrina Montiel-Soto - Koharutie.

Spring 2013
- Group Show -
 
 
>>> Exposition du 13 Mars au 27 Avril 2013 <<<
 
 
 
Kate Garner > Diamond Dusted Kate Moss - Giclée Print sur Somerset Fine Art Paper - 70 cm x 50 cm - 2012.
 

 
 
Métro Concorde, sortie Cambon. Parking : 38, rue du Mont Thabor 75001 PARIS.

jeudi 6 décembre 2012

INTRODUCING THE GALLERY'S NEW WEBSITE -.

 
 
GALERIE 13 JEANNETTE MARIANI


ALL NEW WEBSITE >>
>>> Discover the Artists' Latest Works <<<
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>>> Login to Access All the Prices <<<


 
 
 

NOW AT THE GALLERY >>
 
Gilles CENAZANDOTTI
Tide Art - Plastic Beach
Sculptures / Dioramas / Photos.

>>> Exposition prolongée jusqu'au 26 Janvier 2013 <<<
 
Ours Polaire - 2012 - sculpture réalisée à partir de matériaux récupérés sur les plages - pièce unique.


Gilles CENAZANDOTTI
Tide Art - Plastic Beach.
What’s going to happen when the tide overflows with our rejected products—abandoned on Earth and collected by the Sea—
when the pollution touches so many species that life itself will become diminished?

I’ve already imagined this universe in my sculptures, cities in movement necessary to the survival of man.
This science fiction is near when we see that the animals have already changed territory. We may wonder what they will become,
like many species that have already disappeared, if they were to find more resources.

Some have already applied their genius to cloning, robotizing and reinventing the fauna and flora.
I thusly imagine the animals issued from cloning, results of our consumerist society of surplus and the derived products.
My work is to bring awareness to this shift, to show this diversity that struggles with the natural element.

Impressed by everything that the Sea, in turn, rejects and transforms, on the beaches I harvest the products derived from petroleum and its industry.
The choice of animals that are part of the endangered species completes this process.
In covering these animals with a new skin harvested from the banks of the Sea, I hope to draw attention to this possible metamorphosis—
a trompe l’oeil of a modified reality.

Que se passera-t-il quand la marée débordera de nos produits rejetés, abandonnés sur terre et recueillis par la mer,
quand la pollution aura touché tellement d’espèces que la vie sera diminuée ?

J’ai déjà imaginé ces univers dans mes sculptures, des cités en mouvement nécessaires à la survie des hommes.
Cette science fiction est proche quand on voit que les animaux changent déjà de territoire. On peut se demander ce qu’ils deviendront,
comme tant d’espèces aujourd'hui disparues, s’ils ne trouvent plus de ressources.

Certains ont déjà mis leur génie à cloner, à robotiser et à réinventer la faune et la flore. J’imagine ainsi des animaux issus de ces clonages,
résultats de notre société de consommation et du surnombre de ses produits dérivés. Mon travail consiste à faire prendre conscience de cette dérive,
à montrer cette diversité qui lutte avec l’élément naturel.

Impressionné par tout ce que la mer rejette et transforme à son tour, je récolte sur les plages les produits dérivés du pétrole et de son industrie.
Le choix d’animaux faisant partie des espèces menacées complète cette démarche. En recouvrant ces animaux d’une nouvelle peau récoltée en bord de mer
j’espère attirer l’attention sur cette métamorphose possible. Trompe l’œil d’une réalité modifiée.
 


Gilles CENAZANDOTTI
Tide Art - Plastic Beach.
>>> Exposition prolongée jusqu'au 26 Janvier 2013 <<<


 
Métro Concorde, sortie Cambon. Parking : 38, rue du Mont Thabor 75001 PARIS.

mardi 20 novembre 2012

NOW AT THE GALLERY / ACTUELLEMENT A LA GALERIE.

 
 
LA GALERIE 13 JEANNETTE MARIANI
 présente
 

19 Octobre > 29 Décembre 2012.

 
Gilles CENAZANDOTTI
Tide Art - Plastic Beach
Sculptures / Dioramas / Photos.
 
>>> Exposition du 19 Octobre au 29 Décembre 2012 <<<
 

 Gilles Cenazandotti - 2012.  

 
Ours Polaire - 2012 - sculpture réalisée à partir de matériaux récupérés sur les plages - pièce unique.


Crocodile - 2012 - sculpture réalisée à partir de matériaux récupérés sur les plages - pièce unique.


Babouin - 2012 - sculpture réalisée à partir de matériaux récupérés sur les plages - pièce unique.

 
Dioramas - 2012 - matériaux récupérés sur les plages, verre, bois - pièces uniques.

 
Panthère - 2012 - sculpture réalisée à partir de matériaux récupérés sur les plages - pièce unique.
 
 
Gilles CENAZANDOTTI
Tide Art - Plastic Beach.
Que se passera-t-il quand la marée débordera de nos produits rejetés, abandonnés sur terre et recueillis par la mer, quand la pollution aura touché tellement d’espèces que la vie sera diminuée ?

J’ai déjà imaginé ces univers dans mes sculptures, des cités en mouvement nécessaires à la survie des hommes. Cette science fiction est proche quand on voit que les animaux changent déjà de territoire. On peut se demander ce qu’ils deviendront, comme tant d’espèces aujourd'hui disparues, s’ils ne trouvent plus de ressources.

Certains ont déjà mis leur génie à cloner, à robotiser et à réinventer la faune et la flore. J’imagine ainsi des animaux issus de ces clonages, résultats de notre société de consommation et du surnombre de ses produits dérivés. Mon travail consiste à faire prendre conscience de cette dérive, à montrer cette diversité qui lutte avec l’élément naturel.

Impressionné par tout ce que la mer rejette et transforme à son tour, je récolte sur les plages les produits dérivés du pétrole et de son industrie. Le choix d’animaux faisant partie des espèces menacées complète cette démarche. En recouvrant ces animaux d’une nouvelle peau récoltée en bord de mer j’espère attirer l’attention sur cette métamorphose possible. Trompe l’œil d’une réalité modifiée.

L’Ours Polaire voit son espace vital diminuer. Il est perdu sur un iceberg à la dérive, rattaché à nul part. Echoué sur un rivage inconnu, il est une surprise dans ce décor qui n’est pas le sien. Dressé sur ses pattes il découvre ce nouveau monde. Quand on s’en approche on se rend compte qu’il ne bouge pas, figé dans sa forme par les rebus dont nous l’avons recouvert. En le photographiant dans cet environnement, qu’il ne devrait jamais atteindre, le paradoxe devient évident.

Ayant résisté aux tempêtes, cette matière plastique qui le recouvre, inventée pour durer, le rend immortel. A l’image d’un Samouraï Manga il revêt cette impressionnante armure signe de la lutte qu’il mène pour la protection des siens.



 
Gilles CENAZANDOTTI
Tide Art - Plastic Beach.
 
>>> Exposition du 19 Octobre au 29 Décembre 2012 <<<

 
Métro Concorde, sortie Cambon. Parking : 38, rue du Mont Thabor 75001 PARIS.

lundi 15 octobre 2012

GILLES CENAZANDOTTI > TIDE ART - PLASTIC BEACH.


LA GALERIE 13 JEANNETTE MARIANI

 Présente à l'occasion de la Nocturne des Galeries Parisiennes*
le Jeudi 18 Octobre 2012

Gilles Cenazandotti
Tide Art - Plastic Beach
- Sculptures - Dioramas -
 
>>> Vernissage Jeudi 18 Octobre de 18h00 à 23h00 <<<
>>> Exposition du 19 Octobre au 29 Décembre 2012 <<<
 
 

OURS POLAIRE, 2012. Hauteur : 250 cm. Matériaux de récupération trouvés sur les plages. Pièce unique.
Photo : Gilles Cenazandotti & François Caillon.  
 

Que se passera-t-il quand la marée débordera de nos produits rejetés, abandonnés sur terre et recueillis par la mer, quand la pollution aura touché tellement d’espèces que la vie sera diminuée ?

J’ai déjà imaginé ces univers dans mes sculptures, des cités en mouvement nécessaires à la survie des hommes. Cette science fiction est proche quand on voit que les animaux changent déjà de territoire. On peut se demander ce qu’ils deviendront, comme tant d’espèces aujourd'hui disparues, s’ils ne trouvent plus de ressources.

Certains ont déjà mis leur génie à cloner, à robotiser et à réinventer la faune et la flore. J’imagine ainsi des animaux issus de ces clonages, résultats de notre société de consommation et du surnombre de ses produits dérivés. Mon travail consiste à faire prendre conscience de cette dérive, à montrer cette diversité qui lutte avec l’élément naturel.

Impressionné par tout ce que la mer rejette et transforme à son tour, je récolte sur les plages les produits dérivés du pétrole et de son industrie. Le choix d’animaux faisant partie des espèces menacées complète cette démarche. En recouvrant ces animaux d’une nouvelle peau récoltée en bord de mer j’espère attirer l’attention sur cette métamorphose possible. Trompe l’œil d’une réalité modifiée.
 
L’Ours Polaire voit son espace vital diminuer. Il est perdu sur un iceberg à la dérive, rattaché à nul part. Echoué sur un rivage inconnu, il est une surprise dans ce décor qui n’est pas le sien. Dressé sur ses pattes il découvre ce nouveau monde. Quand on s’en approche on se rend compte qu’il ne bouge pas, figé dans sa forme par les rebus dont nous l’avons recouvert. En le photographiant dans cet environnement, qu’il ne devrait jamais atteindre, le paradoxe devient évident.
 
Ayant résisté aux tempêtes, cette matière plastique qui le recouvre, inventée pour durer, le rend immortel. A l’image d’un Samouraï Manga il revêt cette impressionnante armure signe de la lutte qu’il mène pour la protection des siens.
 

 
 
OURS POLAIRE, 2012. Hauteur : 250 cm. Matériaux de récupération trouvés sur les plages. Pièce unique.
Photo (détail) : Gilles Cenazandotti & François Caillon.

* http://www.comitedesgaleriesdart.com/fr/actualites-page-d-accueil
 

Gilles Cenazandotti
Tide Art - Plastic Beach.
 
What’s going to happen when the tide overflows with our rejected products—abandoned on Earth and collected by the Sea— when the pollution touches so many species that life itself will become diminished?

I’ve already imagined this universe in my sculptures, cities in movement necessary to the survival of man. This science fiction is near when we see that the animals have already changed territory. We may wonder what they will become, like many species that have already disappeared, if they were to find more resources.

Some have already applied their genius to cloning, robotizing and reinventing the fauna and flora. I thusly imagine the animals issued from cloning, results of our consumerist society of surplus and the derived products. My work is to bring awareness to this shift, to show this diversity that struggles with the natural element.

Impressed by everything that the Sea, in turn, rejects and transforms, on the beaches I harvest the products derived from petroleum and its industry. The choice of animals that are part of the endangered species completes this process. In covering these animals with a new skin harvested from the banks of the Sea, I hope to draw attention to this possible metamorphosis—to create a trompe l’oeil of a modified reality.

The Polar Bear sees his living space diminish. He is lost on his drifting iceberg, attached to nothing. Stranded on an unknown shore, he is a surprise in this decor that is not his. Standing on his paws, he discovers this new world. When we approach him, we realize he does not move, frozen in his form by the rubbish that we have covered him with. By photographing him in this environment, where he should not be in the first place, the paradox becomes evident.

Mainly covered in plastic, this shell makes him indestructible. Having resisted storms, this material, invented to last, makes him immortal. Like an image of a Manga Samurai, he assumes this impressive armor as a sign of the struggle that he leads to protect his own.   


* http://www.comitedesgaleriesdart.com/fr/actualites-page-d-accueil


Gilles Cenazandotti
Tide Art - Plastic Beach.
   
>>> Vernissage Jeudi 18 Octobre de 18h00 à 23h00 <<<
>>> Exposition du 19 Octobre au 29 Décembre 2012 <<<

Métro Concorde, sortie Cambon. Parking : 38, rue du Mont Thabor 75001 PARIS.

samedi 1 septembre 2012

THE LIVING ROOM.

LA GALERIE 13 JEANNETTE MARIANI
 présente

1er Septembre >> 28 Septembre 2012.
Salle #1.
Vincent DARRE
Anne BRUNET
Nina DOTTI
Gavin BENJAMIN
>>> Living Room <<<
>>> Exposition du 1er Septembre au 28 Septembre 2012 <<<
 
Vincent Darré > Fauteuil Dorsal et Tapis Wall Paper  -  Anne Brunet > Installation Follow The Sun  -  Nina Dotti > Installation It is Just A Matter Of Balance.
Vincent Darré > Fauteuil Dorsal, Tapis Wall Paper et Table Pas De Gigogne  -  Anne Brunet > Installation Follow The Sun et Tableau L'Arbre de Vie.
Vincent Darré > Banquette Aligator  -  Gavin Benjamin > The Flower Lady 1/3.
Anne Brunet > Open Your Eyes 2.
Nina Dotti > Détail Installation It Is Just A Matter Of Balance.


VINCENT DARRE / ANNE BRUNET / NINA DOTTI  / GAVIN BENJAMIN.
>>> Exposition du 1er Septembre au 28 Septembre 2012 <<<

Métro Concorde, sortie Cambon. Parking : 38, rue du Mont Thabor 75001 PARIS.

mardi 10 juillet 2012

FEMINISM - SPIRITUALITY - TRANSFORMATION.

 
 
LA GALERIE 13 JEANNETTE MARIANI
 présente
 

22 Juin > 28 Juillet 2012.
Salle #1.
 
Nina DOTTI
P.M.S.
Princess Mother Superwoman.
Photos / Installations / Peintures / Dessins.
 
>>> Exposition du 22 Juin au 28 Juillet 2012 <<<
 
 All My Dreams Come True - 2012 - 120 x 80 cm. 1/5.
 
It Is Just A Matter Of Balance - 2012 - installation - pièce unique - mixed media.

It Is Just A Matter Of Balance - 2012 - installation - détail - pièce unique - mixed media.

It Is Just A Matter Of Balance #2 - 2012 - pièce unique - mixed media.
 
 
Nina DOTTI
Une Femme Plurielle .
Devenir une femme et s'interroger sur ce qu'est une femme
sont deux choses essentiellement différentes.
Je dirais même plus – c'est parce qu'on ne le devient pas qu'on s'interroge,
et jusqu'à un certain point, s'interroger est le contraire de le devenir.
Jacques Lacan


Si Simone de Beauvoir fut la première femme à oser poser, dans toute sa complexité, la question : qu'est-ce qu'être une femme ? et si, à cette question, elle répondit : « on ne naît pas femme, on le devient », il ne faut pourtant pas en conclure, comme semble nous le suggérer la citation de Lacan que j'ai mis en préambule de ce texte, qu'une femme ne devient véritablement elle-même qu'à partir du moment où elle s'abstient de réfléchir sur sa condition. Bien au contraire. Il me semblerait plus juste de dire, à l'instar de ce que nous suggère Nina Dotti dans ses créations, que ce n'est qu'à partir du moment où une femme est capable de se tenir dans un  rapport critique avec les clichés (les « genders», comme pourrait le dire Judith Butler) à partir desquels nos sociétés occidentales pensent « la » femme, qu'elle pourra devenir une femme véritablement libre, c'est-à-dire, une femme capable de vivre sur un mode non-conflictuel la complexité de sa condition.

C'est là, sans doute, la raison pour laquelle Nina Dotti ne s'est pas contentée de réaliser, pour cette exposition, une série de photographies nous présentant l'image d'une Barbie Humanizer affirmant avec autorité sa capacité à être toutes les femmes qu'elle est supposée être (Barbie Humanizer est, en même temps : une femme fatale, une femme au foyer et une business girl), mais qu'elle a aussi jugé utile d'ajouter à cette image de la femme une série de sculptures représentant (sous la forme de balances d'or) les multiples jeux d'équilibres inconscients sur lesquels repose une telle représentation. Car il est clair que pour qu'une femme atteigne à son plein épanouissement,  elle ne devra pas seulement prendre pour modèle de son comportement l'image d'une femme toute puissante, mais comprendre aussi que cette toute puissance n'a de sens que si elle lui permet d'harmoniser, en son for intérieur, l'ensemble des tendances qui composent son être.
 
Frédéric-Charles Baitinger
Jacques Lacan. Séminaire III, Les psychoses (Qu'est-ce qu'une femme). Paris : Edition du Seuil,  1981. (200).
Judith Butler. Gender trouble. New-York : Edition Routledge, 2008.
Balances d'or qui ne sont pas sans rappeler la célèbre « commande d'or » dont parle Platon dans son livre Les Lois (I, 644c-645a),
« commande » qui seule est capable d'apporter à celui qui sait s'en servir, le véritable équilibre intérieur.

 
 
Nina DOTTI
A Pluralized Woman .

“Becoming a woman and wondering what a woman is are two essentially different things.
I would go even further—it’s because one doesn’t become one that one wonders and,
up to a point, to wonder is the contrary of becoming one.”
 
Jacques Lacan


If Simone de Beauvoir was the first woman who dared to ask, in all its complexity, the question: What does it mean to be a woman? and if to that question, she replied, “One is not born, but rather, becomes a woman,” we must not conclude, as Lacan's above quote seems to suggest, that a woman only truly becomes a woman as soon as she fails to reflect on her condition. Very much on the contrary, it would seem more fair to say, along the lines of what Nina Dotti suggests through her creations, that it is only when a woman can maintain a critical relationship with the clichés (or the ‘genders’, as Judith Butler would say) that are imposed on “la” femme by our Western societies, that she can become a truly free woman, in other words, a woman capable of living in a non-conflictual mode with the complexity of her condition.

This is, without doubt, the reason for which Nina Dotti not only produced, for her next exhibition, a series of photographs presenting the image of a Barbie Humanizer authoritatively asserting her ability to be all the women she is supposed to be (Barbie Humanizer is simultaneously a femme fatale, a housewife, and a business woman), but she also saw fit to add to this image of the woman a series of sculptures representing (in the form of golden scales) the myriad unconscious balancing acts underlying such a representation. For it is clear that for a woman to reach her full potential, she must not only model her behavior after an all-powerful woman, but must also understand that this omnipotence can only be attained if she allows herself to harmonize, in her heart of hearts, the array of tendencies that composes her being.

Frédéric-Charles Baitinger
Translation by Cassandra Katsiaficas
 

22 Juin > 28 Juillet 2012.
Salle #2.
DANI DAN
Todo Lo Que Se Sobre Soñar Despierto.
Peintures.
 
>>> Exposition du 22 Juin au 28 Juillet 2012 <<<

Todo Lo Que Se Sobre Soñar Despierto - 2012 - acrylique sur toile - 160 x 120 cm.
 
Peintures de Dani Dan / Sculptures de Carlos Enriquez-Gonzalez.
 

Né en 1987 en Argentine, Dani Dan est un artiste émergent, qui puise son inspiration dans le graffiti, le design graphique, et le pop-art.
 
Born in 1987 in Argentina, Dani Dan is an emerging artist, who draws his inspiration from graffiti, graphic design, and pop-art.
 


22 Juin > 28 Juillet 2012.
Salle #2.
Carlos ENRIQUEZ-GONZALEZ
HieroPhany.

>>> Exposition du 22 Juin au 28 Juillet 2012 <<<

Carlos Enriquez-Gonzalez - 2011 - HieroPhany - Pièce Unique.
 

Une créature en état de perpétuel changement : tel est ce dont rêve Carlos, tel est ce qu'il piste, tel est ce qu'il cherche, tel est ce qu'il crée. Chassant, dans la jungle des souvenirs de son enfance où s'agitent des amas de monstres, des métaux précieux et des anatomies, il tisse, en une même image nouée, sentiment, identité et sens de la découverte. Créations riches en éléments et en sens masqués : tout n'est que chimères dans le creuset de cet artiste. Cherchant à en comprendre l'énigme, vous ne faites, par là, que vous approcher de ce qui, en elles, ne peut que vous dépasser. Vous vous approchez donc. Vous bougez. Et c'est ce mouvement même qui constitue la part essentielle de cet art – pour autant que cet art n'est qu'une épiphanie jouant sa chance dans la dynamique qui peut s'instaurer entre un esprit et un autre – entre une révélation et sa réalisation.

C'est pourquoi l'identité de ses oeuvres peut être comparée à celle d'un mythe – tout au moins pour ceux qui savent se montrer capables de sauter de ce qu'il savent à ce qu'ils peuvent imaginer et qui savent s'amuser avec leurs croyances. Car l'oeuvre de Carlos n'est rien d'autre que l’étreinte surprenante de la génitalité, c'est-à-dire, de ce qui est capable de se transformer. Humble réinvestiture d'une grâce génitrice dans laquelle la corruption même du génital est bienveillante, cette oeuvre est un agencement, ou plutôt, un agrégat de mondes, une poésie, dans laquelle c'est le spectateur qui a la charge de placer ses propres mesures, ses propres points de ponctuation. Etre en même temps sur la terre, en nous-même, et au dehors – étoiles brillantes, perdues dans l'espace des galaxies, au coeur de l'esprit.

Saisir l'oeuvre de Carlos Enriquez-Gonzalez implique donc d'être capable de tenir à distance le tintamarre des conversations mondaines; des choses dont nous parlons sans y penser, sur lesquelles nous pensons être tous d'accord, bref, de nous tenir au dessus du niveau de ce que nous propose la basse conscience unifiée des médias. En ce sens, on pourrait même aller jusqu'à dire que l'oeuvre de Carlos est une réponse au confinement suffocant du savoir ordinaire, une prière en faveur de l'invention, de la poésie et du déplacement de point de vue. Je ne souillerai pas mon être en restant planté à une intersection de rue, cherchant à diriger le trafique, à expliquer le langage des fleurs. Etes-vous capable de vous lever ? Etes-vous capable de voir  ? Désirez-vous faire des découvertes ? Parler avec votre propre voix ? Voici quelques-unes des questions qu'adressent les créations de Carlos à qui sait prendre le temps de les voir.
 
Steven Agin - Phillips de Pury & Company consultant
Translation by
Frédéric-Charles Baitinger
 
 
A transformative state of being is the creature that Carlos dreams, tracks, seeks out and creates. Hunting through memories of childhood jungles and tangles of monsters for precious metals and anatomy he weaves identity and sentiment with discovery into a braid of images. Attainment of rich elements and masked meanings are chimera in the artist’s crucible. You understand one part and in that, you move closer to grasping something beyond you. You move closer, you move. It is this movement that is the crucial experpence of Art. Epiphany through propulsion from one mind to another- revelation and realization.

Identity resides in Myth as well, for those who can leap from what they know, to what they can imagine, and contrive what they can believe in. In Carlos’ work is the startling embrace of genitality, which means transformtion. It is the humble reinvestiture of gental grace, wherein even the corruption of the genital is sympathetic. The work is compilations and aggregate realms, poetry in which the viewer supplies thepunctuation and the meter. At once, down to earth in ourselves and without - shining stars, in galaxies of Space and, the HeartMind.

To grasp CEG’s work is to deflect the blare of banal human gossip; things talked about, agreed upon, on the pedestrian level of the one media consciousness. Carlos’ Art is an answer to the suffocatingconfinement of general knowledge, in favor of invention, poetry, and the many-sights. I won’t sully myself standing at the street’s intersection, directing traffic, explaining the flowers. Can you stand up? Can you see? Will you discover? Will you speak in your own voice? These are the questions Carlos asks the viewer.

Steven Agin, Phillips de Pury & Company consultant
New York, USA. May 2011
 


NINA DOTTI  / DANI DAN / CARLOS ENRIQUEZ-GONZALEZ.
 
>>> Exposition du 22 Juin au 28 Juillet 2012 <<<

 
Métro Concorde, sortie Cambon. Parking : 38, rue du Mont Thabor 75001 PARIS.

vendredi 29 juin 2012

SUMMER ART FESTIVALS AND UPCOMING EXHIBITIONS.

LA GALERIE 13 JEANNETTE MARIANI
 présente

5 Juillet > 31 Juillet 2012.
Festival A-Part. Alpilles -Provence.
Anne BRUNET
Chapelle Jean de Renaud
Saint Rémy de Provence.
Résidence > Création in situ de la Vierge et l'Enfant.
>>> Résidence dans la Chapelle du 5 Juillet au 24 Juillet 2012 <<<
  >>> Finissage Mardi 24 Juillet de 17h30 à 19h30 <<<

Anne Brunet - Nossa Senhora De Graça - 2011 - Pontal de Maceio - Brésil.

Anne Brunet - Body And Soul - 2010 - HACS - Miami.
Milton BECERRA 
Domaine de Dalmeran
Saint Etienne de Grès.
NIDOS > Installation et Performance.
>>> Pic Nic Sur Réservation Vendredi 27 Juillet de 12h30 à 18h30 <<<

Milton Becerra - Nidos - Installation / Performance - 2012.

8 Juillet > 31 Août 2012.
Centre d'Art Contemporain Frank Popper.
Marcigny.

Pepe LOPEZ
Venezuela En Arts.
Exposition Collective.
 Sculptures - Installations.
>>> Exposition du 8 Juillet au 31 Août 2012 <<<
  >>> Vernissage Samedi 7 Juillet à 17h00 <<<

Pepe Lopez - Caddie #1 Paris - Série Errances Urbaines - Installation - 2007.


31 Août > 29 Septembre 2012.  
A la Galerie.

Gavin BENJAMIN
Old World Luxuries In A New Millenium.
Photographies.

>>> Exposition du 31 Août au 29 Septembre 2012 <<<
  >>> Vernissage Jeudi 30 Août de 18h00 à 21h00 <<<
Gavin Benjamin - Old World Luxuries In A New Millenium #3 - 110 cm x 280 cm - 2012. Edition 1/3.
Gavin Benjamin.
La Cène Coloniale.

« Ce n'est que pour autant que la nature morte nous montre à la fois et nous cache ce qui est en elle menace, dénouement, déroulement, décomposition, qu'elle présentifie pour nous le beau comme fonction d'un rapport temporel.»
Paul Claudel


Pour comprendre ce qui se joue d'essentiel dans la série des natures mortes de Gavin Benjamin, il faut, me semble-t-il, commencer par les rapporter à l'univers esthétique auquel elles appartiennent (c'est-à-dire, à celui de la renaissance flamande), pour tenter, ensuite, de faire ressortir en quoi elles s'en distinguent et, par-là même, en quoi elles s'adressent précisément à l'imaginaire de notre époque. Car s'il est clair que d'un point de vue strictement visuel, ces oeuvres ne sont pas sans rappeler l'univers de la peinture baroque (que ce soit par leur maîtrise du clair-obscur ou bien encore par le type d'objets qu'elles représentent), il n'en demeure pas moins que par un certain nombre de détails (de « punctum » dirait Roland Barthes), elles font basculer cette univers baroque dans un univers post-colonial.
En effet, alors que dans les natures mortes flamandes, les objets et les aliments que représentent les peintres sont généralement ceux de la dernière Cène (du pain, du vin, du poisson), dans les natures mortes que compose Gavin Benjamin, ces objets et ces aliments sont ceux que l'Europe découvrit quand elle commença ses conquêtes coloniales. C'est ainsi qu'en lieu et place des sacro-saint aliments de la Cène (dont la fonction iconographique est de rappeler à ses spectateurs leurs devoirs spirituels), on peut voir, dans les oeuvres de Gavin, des ananas, des mangues, des cannes à sucre, des papayes. Autrement dit, alors que les natures mortes flamandes avaient pour ambition de rappeler à leurs spectateurs qu'envers et contre le passage du temps et la dégradation des corps, les préceptes de la vie morale chrétienne restaient les mêmes, les natures mortes, telles que les réinvente Gavin Benjamin, n'ont d'autre ambition que de nous montrer que ce n'est que pour autant que nous saurons nous souvenir des crimes que l'Europe a commis au nom de la chrétienté, que nous pourrons nous réjouir, sans rougir, d'avoir chaque jour, sur nos tables, les fruits délicieux de nos exactions passées.
Frédéric-Charles Baitinger 
Paul, Claudel. Introduction à la peinture Hollandaise. Paris : Edition Gallimard, 1936.
 
Gavin Benjamin - Old World Luxuries In A New Millenium #1 - 107 cm x 132 cm - 2012. Edition 1/3.
Gavin Benjamin.
The Colonial Last Supper.
“It is to the extent that the still life both reveals and hides that within it which constitutes a threat, denouement, unfolding, or decomposition, that it manifests the beautiful for us as a function of a temporal relation.”
Paul Claudel
To understand what is at stake in this series of still lifes by Gavin Benjamin, it is necessary to begin by relating these pieces to the aesthetic universe to which they belong (that is to say, that of the Flemish Renaissance), and to then attempt to highlight how they differ and, even further, what exactly they are addressing within the imagination of our time. For, from a strictly visual standpoint, these works are clearly reminiscent of the world of baroque painting (either through their mastery of chiaroscuro or even by the type of objects they represent), yet the fact remains that a certain number of details (or “punctum” as Roland Barthes would say), spin this baroque world into a post-colonial universe.
In fact, while the objects and foods that the Flemish still lifes represent are usually those of the Last Supper (bread, wine, fish), in the still lifes composed by Gavin Benjamin, these objects and foods are those that Europe discovered when she began her colonial conquests. It is thus in place of the sacred food of the Last Supper (whose iconographic function is to remind the audience of their spiritual duties) that we see pineapples, mangoes, sugar cane, and papaya in the works of Gavin Benjamin. In other words, while the ambition of the Flemish still lifes was to remind their viewers that despite the passage of time and degradation of the body, the precepts for a moral Christian life remain unchanged, the still lifes as Benjamin Gavin reinvents them, have no other ambition than to show us that it is only insofar as we can remember the crimes that Europe has committed in the name of Christianity, that we can rejoice, without blushing, for having each day, on our tables, the delicious fruits of our past abuses.
Frédéric-Charles Baitinger
Translation by Cassandra Katsiaficas


ACTUELLEMENT A LA GALERIE :
NINA DOTTI  - DANI DAN
>>> Expositions du 22 Juin au 28 Juillet 2012 <<<
 

Métro Concorde, sortie Cambon. Parking : 38, rue du Mont Thabor 75001 PARIS.